Sucreries
Ce serait faire injure à Potton que de ne pas mentionner ses "sucreries" parmi les meilleures au Québec et depuis longtemps. En effet, les Knowlton, les Jewett,' les Magoon, soit pour eux-mêmes et leurs familles, soit pour le marché local et extérieur, exploitèrent l'érablière à partir de 1840. La proximité des États-Unis aura favorisé l'écoulement du produit de l'érable et maintenu les prix assez élevés.
De la goutterelle et du seau en bois, en passant par le chalumeau de métal et le seau en aluminium, en tôle galvanisée, voire en plastic, nous sommes arrivés à la tubulure qui vous apporte le précieux liquide jusqu'à la cabane à sucre sentant si bon le bouillage. Mais chaque sucrier gardera son secret mystifiant les gustateurs... Se sucrer le bec aura toujours fait des heureux ici et des envieux dans d'autres régions du pays.
Comme pour l'agriculture, la production du sirop, de la tire et du sucre d'érable, depuis un 20-25 ans est devenue une industrie assez rémunératrice à Mansonville et on peut compter une bonne douzaine d'érablières plus ou moins volumineuses exploitées actuellement.