C’est un Britannique, Henry Taylor, qui dans son ouvrage Journal of a tour from Montreal to Eastern Townships (1840) popularise la région qu’il parcourt en diligence.
Les artistes, peintres et graveurs, diffusent la beauté romantique de nos paysages.
Au premier chef, William Henry Bartlett qui, en 1838, croque sur le vif nos paysages, sous forme de lavis à la sépia, et publie ses œuvres à Londres en 1842 sous le titre de Canadian Scenery. Et le grand Cornelius Krieghoff suivra
It was the Englishman, Henry Taylor, who chronicled his travels by stagecoach and published his Journal of a tour from Montreal to the Eastern Townships in 1840.
Artists romanticized the beauty of our landscape.
he first of these to illustrate our scenery first-hand was William Henry Bartlett in 1838. He published his sepia-wash drawings in London in 1842 under the title of Canadian Scenery. The great Cornelius Krieghoff soon followed.
The historian Kesteman notes the beginning and rapid growth of the tourist industry from 1850 to 1920, due largely to the proliferation of places of interest and a coordinated rail service connecting tickets and itinerary for steamship or stagecoach service. Our exhibition presents images from this historical time. Paintings and engravings, grand hotels, stagecoaches, boats and trains, the islands of Memphremagog, the legend of Memphré, climbing Owl’s Head and fishing, summer camps and elegant villas. What remains of this era? The grand hotels are gone! Stagecoaches and trains have disappeared; and tourism is no longer the economic force it once was. However, Kesteman also notes that this is the time when vacationers begin to settle into cottagers, then into second home owners – their presence growing to power our local economy. |
L’historien Kesteman souligne que : « De 1850 à 1920, durant soixante-dix ans, s’amorce, se renforce et se densifie la vie touristique de la région. Elle repose essentiellement sur un système de moyens de communication de masse, sur l’organisation d’itinéraires, axés sur des correspondances et des billets combinés entre chemins de fer, bateaux à vapeur ou diligences et sur la multiplication de lieux. » L'exposition vous présente en images cette grande période de notre histoire. Les peintures et gravures, les diligences, les bateaux et les îles sur le Memphrémagog, les trains, la légende de Memphré, l’ascension d'Owl’s Head et la pêche, les camps d’été et les grandes villas. Que reste-t-il de cette ère? Les grands hôtels ont disparu, comme les diligences et les trains, le tourisme n’est plus le moteur de notre économie. Toutefois, comme le notait Kesteman, cette période marque le début de la présence des villégiateurs qui constituent aujourd’hui le fer de lance de notre économie locale. |