Les cimetières
Un peu comme les écoles réparties aux quatre coins du canton de Potton, ainsi en va pour les cimetières que l’on dénombre à au moins vingt, tous protestants sauf un. Les cimetières sont des témoins silencieux mais très éloquents de la vie passée. Bien entendu, on peut y retrouver ses ancêtres, leurs dates de naissance et de décès. Toutefois, une promenade dans les cimetières peut nous en dire beaucoup plus long.
C'est là que l’on peut voir combien la vie des pionniers était difficile. Pauvreté, misère, maladie ont accentué les taux de mortalité infantile. Plusieurs enfants mouraient à la naissance avec leur jeune mère. L’hygiène et la qualité de la nutrition ne seront appréciées qu'au 20e siècle lorsque l’on associera microbes et maladies.
The Cemeteries
Like the schools, the cemeteries were plentiful in Potton numbering at least twenty. Cemeteries are silent but eloquent witnesses of the past. While enabling you to locate ones ancestors and the dates of birth and death, a walk among the tombstones can tell you a great deal more.
This is where one can see how difficult the settlers lives were. In their poverty and misery, disease caused many child deaths. Many newborns died at birth along with their mothers. Hygiene and good nutrition would only be properly recognized in the 20th century when the relationship between diseases and microorganisms were understood (Gratton, 1993).
En 1797 à Dunkin, le premier cimetière fut établi par Hendrick Ruiter pour y enterrer son fils de deux ans. Lui-même y fut enterré en 1819 à l’âge de 80 ans. Le doyen de nos cimetières est probablement Charles Aiken décédé à l’âge de 104 ans et inhumé en 1962 dans le cimetière Ruiter Settlement à Dunkin (Gratton, 1993).
Le village de Mansonville possède deux cimetières, l’un en face de l’autre, un protestant et ancien, et l’autre catholique et plus récent. Ce dernier fut d'abord situé dans un champ sur le chemin «West Hill» puis déménagé à l’endroit actuel en 1925.
Certains cimetières comme ceux de Mansonville recèlent de nombreuses sépultures et sont toujours en usage.
On y retrouve les noms des pionniers du village comme Robert Manson, le regretté Dr Henry E. Gillanders et autres personnalités.
D'autres endroits, par contre, n'ont que quelques sépultures comme celui de Potter et du Colonel William Burbank où ne se trouvent que deux pierres tombales.
Enfin, la tradition orale mentionne ici et là des sépultures anonymes de défunts inhumés sans cérémonie, en forêt, comme les sœurs Kelly sur la terre des Jewett, ou derrière la maison sous un arbre qui, dit-on, attire la foudre à cause de cela. Seule la tradition se souvient d'eux.
The first cemetery was established in Dunkin by Hendrick Ruiter in 1797 to bury his two-year son. He was buried there at the age of 80 in 1819.
The oldest person in our cemeteries is probably Charles Aiken who died at the age of 104 in 1962 and was buried at the Ruiter Settlement Cemetery in Dunkin.
Mansonville has two cemeteries across from each other. The older one probably dating back to the early days of Mansonville is used by Protestants and is where, among others, Robert Manson and the well-loved Dr. Gillanders lie in rest.
The other is for Catholics and only dates back to 1925 when their former cemetery was moved from a site on West Hill Road. Other cemeteries have only a few graves such as the Potter Cemetery and Colonel Burbank's with only two tombstones.
Also, tradition tells us of many unmarked burials scattered here and there at a time when people were simply buried in the woods. One such story tells of the Kelly sisters buried on Leverett.