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Toponymie | Canton de Potton | Place Names

Castors, Lac de la Dam-aux-

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This one translates to Beaver Dam Lake (sometimes uttered with different inflection and in a different order!).  Beavers (or castors) are common in the Township of Potton because of our abundant water sources and several brooks, such as Half-way Brook or ruisseau de l'Étang, which is several kilometers long.  Beavers often dam these brooks, and are responsible for our several marshes and wetlands – and sometimes, even small lakes.  Water backed up by beavers is the reason for the lake's name, in this case.  Surrounded by wetlands, it is the traditional local name.[1]

Our Beaver Dam Lake is due to the presence of this industrious rodent noted for its flat tail, and pelt once so coveted by the fur trade.  Beaver fur was once considered Canada's major natural resource.

The beaver's engineering skills are quite remarkable.  Their dams and huts are complex works, solidly built, and constantly maintained.  Not always are beavers a welcome inhabitant, no matter how great the admiration for its industriousness.  Beavers often damage fields and meadows, or conversely, are responsible for their creation.  In fact, the first pioneers actually sought out old 'beaver meadows' as pastureland for animals they might have brought with them, as this land that did not require laborious clearing and grass was plentiful.  The word castor (beaver) comes from the Greek kastôr.  Aristotle and Pliny spoke of beavers in their writing.  Jacques Cartier, in 1535-1536, makes note of its presence and names them biêvre.  This word derived from the Latin fiber and designated the brown colour of the beaver.  Castoreum is a medicinal extract of the musk glands containing salicylic acid.  Beaver meat, especially the tails, was a staple of Amerindians and by the French of early Quebec.  At one time, the Faculty of Medicine of Paris had declared the beaver to be a water animal since its tail resembled that of a fish; thus the Catholic Church permitted eating them on Fridays and during Lent, normally meatless fast days as decreed by Church doctrine.[2]


[1] Interview with Monique Lasnier, wife of Gaston Bombardier

[2] Source: Gagnon, Franà§ois-Marc, Images du castor canadien XVIe-XVIIIe siècles, Éditions du Septentrion, 1994, p. 12 and 31.

Source: Noms et lieux du Québec, a printed illustrated dictionary published by the Commission de toponymie du Québec in 1994 and 1996, and in 1997, as a CD-ROM realized by Micro-Intel.


Ce lac s’est formé suite à l’intervention des castors dans les terres basses de cette zone. Il est entouré de milieux humide. Ce nom est utilisé depuis toujours par les personnes qui vivent dans ce secteur. Le mot dam d’origine anglaise signifie barrage.[1]

Le mot castor vient du grec kastôr. Aristote et Pline en ont parlé dans leurs écrits. Jacques Cartier, en 1535-1936, signale sa présence et le nomme bièvre. Ce mot, dérivé de la langue latine fiber et désigne la couleur brune du castor. Le castoreum est un médicament extrait de la sécrétion des glandes à musc du castor. Il contient de l’acide salicylique. Rappelons que la viande de castor, particulièrement sa queue, était très appréciée par les Amérindiens et les français de la Nouvelle-France. D’autant qu’il était permis d’en consommer le vendredi et durant le Carême, jours de jeûne décrétés par l’Église catholique. Le castor avait en effet été déclaré animal aquatique au Moyen-Âge par la Faculté de Médecine de Paris à cause de sa queue semblable à celle d’un poisson.[2]

Il tient son appellation de la présence sur ce lac de ce mammifère rongeur, remarquable par sa queue plate et son pelage recherché des fourreurs. Au moment de la colonisation en Nouvelle-France, le commerce de sa fourrure fait du castor la première res[1] Source naturelle du pays. Sa réputation d'ingénieur de la nature, en raison de la complexité des travaux de construction de sa hutte et des barrages qu'il érige, l'élève au titre d'emblème national et lui vaut d'apparaître sur les pièces canadiennes de cinq cents. Réparti abondamment sur tout le territoire, il est normal que son nom se soit propagé à travers la toponymie de nombreux lieux géographiques. Déjà au XVIIe siècle, on retrouve l'île aux Castors dans les îles de Berthier. Dans son Lexique de la langue iroquoise (1883), Jean-André Cuoq écrit que Hochelaga vient du mot hochalayé qui signifie chaussée des castors. Aujourd'hui, on dénombre près de 500 entités dont le nom officiel évoque le castor. De ce nombre 325 sont des lacs et des étangs que l'on nomme indifféremment Castor(s), à Castor, au(x) Castor(s), du Castor, de (des) Castor(s), Beaver, du Beaver, Amisk, Amisku ou Amiskw, selon que l'on parle le français, l'anglais ou une langue amérindienne. Pour contrer la banalité, on a cependant cru bon de particulariser son nom en fonction de sa couleur (Castor Blanc, Noir), de sa taille (Grand, Gros, Petit Castor, Castor Gras, Maigre), de son aspect (Castor Solitaire, Makamik, Macamik – castor infirme ou malade –, Patamisk – castor d'environ deux ans –, de ses membres (Queue de Castor, Amiskw Amistaywat – castor à grosse queue –, Amiskw Kachimayiwat – castor à la queue coupée –, Rognon de Castor, Tête de Castor), de son nombre (Amichetich Amiskuch ou Amiskumatawaw – là où il y a beaucoup de castors –, Castor Disparu, Trois Castors, Cinq Castors), de ses activités (Amiskw Kamatakaskote – où un castor se promène sur la plage –, Barrage de Castor, Écluse de Castor, Huttes de Castor) ou encore de son environnement (Herbe à Castor, Île au Castor, Pré aux Castors). On dénombre également 309 lacs ayant pour déterminant Castor, mais qui constituent des variantes toponymiques d'autres appellations.[3]

À propos du Lac Castor situé dans la municipalité Rivière- Rouge. Le castor est un mammifère rongeur de la famille des castoridés, au corps massif, à tête large et au museau court, à large queue plate et à pattes postérieures palmées. Les castors sont végétariens, bons nageurs; certaines espèces vivent en colonies et construisent des digues, des abris de terre battue.[4]

Les castors sont très présents dans le Canton de Potton, vu l’abondance des sources et des ruisseaux, dont certains, comme le Ruisseau Half Way ou le Ruisseau de l’Étang coulent sur plusieurs kilomètres. Ces ruisseaux sont souvent barrés par les castors, d’où la formation de milieux humides et parfois de lac.

[1] Source : Monique Lasnier.
[2] Source : Gagnon, François-Marc, Images du castor canadien XVIe-XVIIIe siècles, Éditions du Septentrion, 1994, p. 12 et 31.
[3] Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
[4] Source : Topos sur le Web à propos de l’Étang du Castor dans la municipalité Lac-Ashuapmushuan dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.


Titre
Castors, Lac de la Dam-aux-
Thème
Animals | Animaux
Identifiant
PN-C-06