Bear, Mont
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Bear Mountain, with an altitude of 678 meters, derives its traditional name from the number of bears said to inhabit this mountain. The Living Webster Dictionary describes “bear” as follows: any of the plantigrade, carnivorous or omnivorous mammals of the family Ursidae, esp. of the genus Ursus, having massive bodies, long shaggy hair, short limbs, and almost rudimentary tails.
Bears leave no one indifferent to them. Many fear, many admire, and all respect them. This animal has almost always been associated with human beings. Many common or proverbial expressions refer to bears: One can be as “strong as a bear”, as “ugly as a bear”, as “hungry as a bear”, and even as “mad as bear with a sore paw” or “sleep like a bear”, be as “playful as a cub” and so on. Much the same expressions exist in French: someone in a poor temper has “mangé de l’ours” (eaten a bear); someone who demonstrates ill manners, is very disrespectful, without education and civility acts like “un ours mal léché” (literally a poorly nursed bear)!
In Amerindian mythology, the bear plays a significant role. An Inuit legend speaks of a female bear, having killed and devoured a pregnant woman, saving and rearing the male baby as her own. Although revered, native cultures used bearskins for essential purposes such as clothing, warmth and ate bear meat for food.
Two or three species of bears living in Canada may be found in Quebec. The white or polar bear (Ursus maritimus), is a formidable carnivore that feeds mainly on fish and seal, is found in far northern Quebec, generally near James Bay, Hudson’s Bay and its Strait, as well as occasionally on the north shores of the St. Lawrence River. The smallest of the North American bears is the black bear (Ursus americanus). Characterized by its shaggy thick fur, generally black, it is found throughout Quebec. In the winter, black bears hibernate (or sleep deeply) in a den, though this has been disputed, given that the black bear’s heartbeat is only slightly slower in “hibernation” and its body temperature falls very little. When in the state of hibernation, the bear may be easily roused from slumber. In the spring, the black bear revives and begins its nocturnal hunt for food. The menu in early spring is primarily one of small rodents, bird eggs, and spring shoots. The abundance of summer brings a far more delectable buffet: honey (of which they are particularly fond), fruits, and a larger variety of plants. Insects and larvae complete the diet. When nature fails to provide adequately, bears often come close to habitations, campsites and compost piles to find enough food for their needs. Normally bears shy away from humans, but in times of food shortage, the bear may become dangerous. Humans, wolves and coyotes seem to be the bear’s only natural enemy. Hunting of the black bear is permitted in early spring and in the fall, depending on the region and the bear population density. It is estimated that there are around 60,000 bears (of the four legged variety) in Quebec.[1]
[1] Topos sur le Web, à propos du Grand lac à l’Ours, en Outaouais
Altitude 678 mètres.[1]
Selon Jacques Marcoux, maire de la Municipalité du Canton de Potton de 1989 à 1993, cet odonyme est lié à la présence de nombreux ours dans cette montagne. Le mot anglais bear se traduit par ours en français. The Living Webster le décrit comme suit : any of the plantigrade , carnivorous or omnivorous mammals of the family Ursidae, esp. of the genous Ursus, having massive bodies, long shaggy hair, short limbs, and almost rudimentary tails.[2]
L'ours ne laisse personne indifférent. Beaucoup le craignent, certains l'admirent, mais tous le respectent. Depuis fort longtemps, on associe cet animal à l'être humain. Les proverbes ou expressions ne manquent d'ailleurs pas. On peut ainsi dire que quelqu'un est fort comme un ours si sa force se révèle très supérieure à la moyenne, exceptionnelle. Un individu a mangé de l'ours s'il est de très mauvaise humeur et ne doit être approché qu'avec précautions. Il se comporte en ours mal léché s'il se montre violent, sans éducation ou ne respecte pas les règles de bienséance, de comportement, établies dans une société. Enfin, dormir comme un ours signifie dormir profondément. Dans la mythologie amérindienne, l'ours joue un rôle non négligeable. Aussi, une légende inuite raconte qu'une ourse, ayant tué puis dévoré une femme enceinte, s'occupa de l'enfant - un garçon - qu'elle portait comme s'il avait été le sien. Plus prosaïquement, les Amérindiens ont utilisé l'ours notamment pour se vêtir (peau) et se nourrir (viande). Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le mot ours fut employé comme sobriquet désignant, dans l'argot des typographes, le patron d'une imprimerie. Constituant la famille des ursidés, l'ours se définit comme un mammifère trapu, omnivore et plantigrade, caractérisé par sa grande puissance. Deux des trois espèces d'ours vivant au Canada se trouvent, entre autres, au Québec. L'ours blanc ou polaire (Ursus maritimus), redoutable carnassier se nourrissant surtout de poissons et de phoques, parcourt les terres arctiques du Nord-du-Québec, habituellement à la baie James, au détroit et à la baie d'Hudson ainsi que, parfois, sur la côte septentrionale du Saint-Laurent. Le plus petit des ours de l'Amérique du Nord, l'ours noir (Ursus americanus) possède une longue et épaisse fourrure, généralement noire, et habite partout ailleurs sur le territoire québécois. Pendant la saison froide, il s'abrite dans sa tanière et passe la plupart de son temps dans un sommeil profond, une grande torpeur appelée hibernation, quoique certains doutent que cet état soit véritable en raison du ralentissement modéré de son rythme cardiaque, de la faible baisse de la température de son corps et de sa capacité à se réveiller facilement. À partir du printemps, après avoir bien hiberné, l'ours noir cherche alors à s'alimenter, essentiellement dans la nuit. Son menu se compose notamment de petits mammifères, d'œufs d'oiseaux et de végétaux. L'été lui apporte le gros de son régime alimentaire, avec une abondance de plantes et de petits fruits. Le miel, dont il raffole, les larves et les insectes font aussi partie de sa diète. Lorsque la nature n'a pas été aussi généreuse que prévue, l'ours noir fouille près des maisons, dans les dépotoirs et les terrains de camping pour découvrir la nourriture dont il a besoin. C'est à ce moment qu'il peut se révéler dangereux, lui qui normalement craint l'être humain. Ce dernier, tout comme le coyote et le loup, représente son ennemi naturel. On le chasse au printemps ou à l'automne, selon la région et le nombre d'ours disponibles sans affecter la survie de l'espèce. Il existerait actuellement quelque 60 000 ours noirs au Québec.[3]
[1] Source : Kesteman, Jean-Pierre, Southam, Peter, Saint-Pierre, Diane
Histoire des Cantons de l’Est, 1998, Institut québécois de recherche sur la culture.
[2] Source : The living webster- Encyclopedic dictionary of the english language, The english-language institute of America, Chicago, first edition, MCMLXXI, p. 85.
[3] Source : Topos sur le Web à propos du Grand lac à l’Ours en Outaouais.
- Titre
- Bear, Mont
- Thème
- Place or Site Names | Places ou sites
- Animals | Animaux
- Identifiant
- PN-B-04
- Collections
- Toponymie | Place Names of Potton and More