Pins, Rue des
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Pine Street – a street to the east of Place Manson, with only one pine to be found; however, at one time, several lined the “Common”. In our area, it is white pine that is most prevalent. Pines are among the most commercially important of tree species, valued for timber and wood pulp throughout the world. Pine is widely used in high value carpentry such as furniture, wood frames, panelling, flooring and the like. The resin of some species is an important source of turpentine.
Le pin fait partie du genre Pinus et de la famille des pinacées. Parmi les 28 espèces de ce conifère, dont le feuillage persistant se compose d'aiguilles réunies en faisceaux, au moins cinq croissent sur le territoire québécois. Le pin sylvestre, ou d'Écosse (Pinus sylvestris), représente toutefois une essence exotique, vraisemblablement importée, qui peut tout de même se reproduire naturellement ici. Le pin dur (Pinus rigida) se trouve au sud-ouest de Montréal et sert au chauffage. Le pin gris (Pinus banksiana ou divaricata), appelé à tort cyprès depuis le XIXe siècle, pousse au sud du 54e parallèle de latitude nord, notamment dans la région environnant le lac Saint-Jean et en Abitibi. Il est utilisé dans plusieurs domaines, dont ceux de la construction et de la fabrication de la pâte ou des traverses de voies ferrées. Le pin rouge (Pinus resinosa), présent dans le sud du Québec, se caractérise par un bois plus rouge et plus résineux - d'où l'origine de ses noms français et latin - que celui des autres pins. Résistant, ce bois entre dans la construction de nombreux objets (poteaux, pilotis et autres). Le pin blanc (Pinus strobus), présent aussi dans le sud du pays, constitue l'une de ses essences forestières les plus précieuses. La qualité de son bois fait qu'il sert à de multiples usages, dont la construction domiciliaire, la réalisation de boiseries intérieures et extérieures ou la fabrication d'instruments de musique. Sous le Régime français, il était réservé à la construction des vaisseaux de la Marine royale. Au XIXe siècle, une armée de bûcherons s'occupait de l'abattage et du flottage de ce bois. L'industrie forestière, désireuse de maintenir son approvisionnement en pins, favorisa sa recherche puis son exploitation. Par le fait même, elle contribua à la colonisation entre autres du Lac-Saint-Jean et de l'Abitibi-Témiscamingue.[1]
Sur notre territoire, c’est le Pin blanc qui abonde. Les nombreux pins blancs qui bordaient cette rue à l’époque sont maintenant disparus.[2]
[1] Source : Topos sur le Web.
[2] Source : Entretien avec Jacques Marcoux.
- Titre
- Pins, Rue des
- Thème
- Trees | Arbres
- Identifiant
- PN-P-12
- Collections
- Toponymie | Place Names of Potton and More