Terminologie géographique
- Aérodrome : Terrain aménagé pour le décollage et l'atterrissage des avions.
- Aéroport : Lieu aménagé pour le trafic aérien, comportant l'ensemble des installations techniques et commerciales nécessaires.
- Baie : Échancrure profonde d'un littoral ou d'une rive. Cairn : Monticule ou tumulus édifié en terre ou en pierre et servant de repère ou de souvenir.
- Canton : Unité territoriale d'un système de division de l'espace, de forme généralement rectangulaire, servant à la concession en tenure libre des terres publiques.
- Cap : Saillie de terre élevée et massive, qui s'avance dans une étendue d'eau.
- Chapelle : Lieu de culte, généralement de dimension modeste, qui n'a pas le titre paroissiale. Note. – Une chapelle peut être un bâtiment isolé ou faire partie d'un bâtiment existant.
- Chemin : Voie de communication d'intérêt local, en milieu rural et d'importance secondaire par rapport à la route.
- Cimetière : Lieu où l'on enterre les morts.
- Étang : Nappe d'eau de faible profondeur, souvent colonisée par la végétation.
- Île : Terre entièrement entourée d'eau.
- Lac :Nappe d'eau douce entourée de terre, généralement pourvue d'un exutoire, ou élargissement d'un cours d'eau entraînant le dépôt de sédiments.
- Marécage : Étendue de terrain imprégnée ou recouverte d'eau, occupée par une végétation surtout arbustive.
Note. – La langue courante confond parfois les termes marais et marécage; en fait, ces termes désignent deux réalités différentes. Le terme marais désigne une nappe d'eau stagnante de faible profondeur, envahie par la végétation aquatique. Le terme marécage renvoie à une étendue de terrain humide ayant un couvert arbustif sur une partie de sa superficie (ce qui n'exclut pas la présence d'un certain nombre d'arbres) et où s'étendent des marais. Au Québec, on observe l'usage des formes substantives plé et plée, qui sont le résultat de la contraction des mots pelé et pelée, pour désigner un ensemble de réalités géomorphologiques dont le dénominateur commun est l'absence plus ou moins complète d'arbres. D'ailleurs, en français, l'adjectif pelé se dit d'un endroit dépourvu de végétation. Ainsi, le substantif plée (dans certaines régions, on trouve plutôt le masculin plé) sert à désigner un marécage, un marais, une savane, une tourbière ou un brûlis. Plée et plé sont utilisés comme génériques en toponymie; on trouve, par exemple, les toponymes plé de Saint-Louis-de-France, à Trois-Rivières (qui désigne un marécage) et plée de Beauharnois, à Lévis (qui désigne un marais). - Mont : Importante élévation se détachant du relief environnant.
- Montagne : Relief élevé aux versants raides, occupant une grande superficie et appartenant à un système.
- Montée : Voie en pente plus ou moins forte, conduisant à un lieu déterminé.
- Municipalité de canton : Territoire ou partie de territoire d'un canton érigé en municipalité.
- Parc public : Espace vert aménagé dans une agglomération en vue de l'agrément de sa population.
- Place : Espace découvert et assez vaste, sur lequel débouchent ou que traversent ou contournent une ou plusieurs voies de communication et qui, parfois, est entouré de constructions ou peut comporter un monument, une fontaine, des arbres ou autres éléments de verdure.
Notes. – 1. La place est souvent désignée par une fonction urbaine (place de la Gare, place du Marché, place de l'Église...) et elle est fréquemment dédicatoire (place Royale). 2. Au Québec, place constitue l'équivalent français de l'anglais square. 3. L'usage qui consiste à désigner par le mot place un immeuble ou un ensemble d'immeubles, commerciaux ou autres, est fautif. - Pointe : Saillie de terre allongée, généralement peu élevée, qui s'avance dans une étendue d'eau.
- Pont : Ouvrage permettant à une voie de communication de franchir un obstacle naturel ou une autre voie de communication.
- Pont couvert : Pont dont la structure surmontant le tablier est faite de poutres de bois, parfois de tiges métalliques, doté de parois et d'un toit en bois qui protègent la chaussée.
- Quai : Ouvrage d'accostage pour les navires, constitué par un mur de soutènement et une chaussée aménagée au bord de l'eau.
- Rivière : Cours d'eau d'importance variable recevant des tributaires et se déversant dans une nappe d'eau ou un cours d'eau plus important.
- Route : Voie de communication large et fréquentée, de première importance par opposition au chemin, reliant deux ou plusieurs agglomérations.
- Rue : Voie de communication généralement bordée de bâtiments dans une agglomération. 2. Dans un système de dénomination basé sur l'orientation des voies de communication (plan en damier), voie urbaine située dans un axe perpendiculaire à celui des voies portant le nom d'avenue. Note. – Dans un tel système, les rues sont généralement orientées dans la direction est-ouest.
- Ruisseau : Très petit cours d'eau.
Source : La Commission de toponymie Québec.